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NOTIZIE PRINCIPALI
The Field Hollers, "les brailleurs des champs". C’est ainsi que l’on désignait les esclaves noirs qui, dans la souffrance des champs de coton ont commencé à chanter le blues. C’est en hommage à ces fers de lance et à ces martyrs que quatre musiciens ont décidé d’adopter cette expression.
Habités par les légendes du rock des années 60 et 70, The Field Hollers ont été principalement influencé par Free, Dr. Feelgood, The Doors, Jimi Hendrix ou encore Rory Gallagher.
Le groupe est composé de deux frangins de 19 et 17 ans, Vincent (guitares) et Adrien Di Bona (chant et harmonica), qui jouent ensemble depuis leur plus jeune âge et qui sont d’abord passés par de longues années de conservatoire avant de rencontrer en 2001, Erwan Gourlay (basse) et Yseult Carlucci (batterie) au lycée pour former ensuite The Field Hollers.
Travailleurs acharnés, ils ont réussi en peu de temps à jouer au "Quai du Blues" à Neuilly-sur-Seine, à "l’Utopia" et au "festival de jazz d’Enghien", où ils ont accompagné à plusieurs reprises U.P. Wilson (guitariste texan, modèle de Stevie Ray Vaughan en personne), qui fait encore appel à eux lors de soirées privées. Ils ont également eu l’occasion au "Quai du Blues" de faire des bœufs avec Boney Fields, ex-trompettiste de Buddy Guy, de Junior Wells et de Luther Allison, ainsi qu’avec Sylvia Howard et Kipori Woods.
Le groupe a franchit d’importantes étapes dans son histoire en enregistrant notamment une démo au "Studio Piccolo" et en s’étant inscrit au tremplin "Emergenza 2004". Il enrichit régulièrement son expérience aussi bien technique que scénique en se produisant dans des lieux tels que "Le Gambetta" à Paris, la fête de la musique ou pour des œuvres caritatives comme le Téléthon à Vincennes.
The Field Hollers, avides de scène et de sensations toujours plus fortes apportées par la folie du rock et la pureté du blues, cherchent continuellement à conquérir un public de plus en plus large en se livrant à bloc sur de frénétiques reprises du "Gloria" des Them ou encore du "Voodoo Chile" d’Hendrix.
ERWAN GOURLAY 06 ottobre 2003 12:00