RECHERCHE DE GROUPES
WORLD
NEWS
Home  >  Concerts  >  News  >  News
NEWS

PREMIÈRE FINALE D’EMERGENZA À NANTES, PREMIER(S) SUCCÈS



Pour la première année, la finale d''Emergenza à Nantes à été un grand succès. Près de 800 personnes sont venues soutenir les nouveaux talents du grand ouest le 29 mai dernier à l’Olympic. Belle salle, groupes variés et intéressants, bonne ambiance tous les ingrédients étaient réunis pour un excellent concert Samedi 29 mai, salle de l’Olympic, une grande soirée de concerts, pas moins de dix groupes et 800 personnes ont communié 5h00 durant. Un show puissant, mélodique, chaud et plein de rebondissements, voilà ce qu''a été cette première finale d''Emergenza à Nantes. Dès l’ouverture des portes, la salle se remplie. Le premier groupe embarque aux environs de 20h est l''ambiance est déjà bonne, le premier riff de guitare fonctionne comme une étincelle qui provoque le réveil de la salle. La ligne avait la lourde tâche d''ouvrir la soirée et ils remplissent leur contrat. Le show est très bon, et s’il n’est pas nécessairement parfait, il est inspiré et original, bien arrangé, les accents rock métal du groupe tantôt lourds et inlassables, tantôt légers domptent la foule. Puis c''était au tour de Storma de donner son show. Le groupe le plus jeune de la soirée joue un métal mélodique très technique qui enjoue leurs fans. Les solos succèdent aux passages chantés plus aériens avant de céder la place à Up psy down (photo). Le groupe rennais offre un punk rock californien ma foi fort efficace. Là encore le show (récompensé par le jury) est très à la hauteur de l’événement, la formation finit sur son meilleur morceau qui résonne encore dans nos têtes. Tom Caire a ensuite investi la scène pour proposer un rock doux en français aux influences multiples, blues, jazz, rock, swing. Le combo emmené par Tom son chanteur et son excellent batteur (élu à l’unanimité meilleur batteur) a réussi le pari de l’amalgame sonore efficace et distrayant. Ensuite, c''est Yannick Estal et Wallas qui imposait sa griffe sur scène, le chanteur et ses musiciens ont réalisé leur concert le plus convaincant à l’occasion de la finale, plus rock, plus actif, Yannick a pris une réelle confiance en soi agréable à écouter. Après une première partie de concert relativement tranquille, l’heure du métal était venue. D’abord c’est Barback qui a ouvert les débats. La formation angevine a délivré un show très puissant, un « métal agricole », selon leur propre expression, terriblement efficace créant enfin le premier gros pogo de la soirée. Le jury n’est pas resté insensible à leur prestation, les classant deuxième, mais aussi deuxième meilleur show et meilleur guitariste. Peu après, Hubara a confirmé tout le bien que l’on peut penser d’un groupe qui avait fait la première partie de Loudblast quinze jours plus tôt. Bien que peu suivi par le public, le groupe de Saint Nazaire a réussi malgré tout a imposé son son sur scène. Selenite devait enchaîner après l’agréable vacarme précédant. Son rock français funky déchaînait une nouvelle fois l’affluence, une musique très métissée et maîtrisée techniquement qui emmena le groupe jusqu’à une belle troisième place du classement (leur bassiste et chanteur étant primé par le jury). Le funk continuait ensuite de plus belle avec l’arrivée de Barns. Le groupe emmené par un duo rythmique tonitruant et un chanteur monté sur ressort a distillé une énergie folle et particulièrement pour ces dames (« Sexy », un vrai tube). Le mot de la fin était pour Plug, le trio power rock a conclu la soirée en beauté, grâce à un show inattendu, le groupe ayant introduit des dizaines de ballons géants rempli de confettis. Musicalement la formation a été à hauteur du show, égrainant proprement des compositions bien construites. Pour conclure, dix groupes, dix potentiels dont vous entendrez sans doute parler. Evidemment, il fallait les départager (voir à ce propos les classement précis du jury) et à ce petit jeu c’est La Ligne qui s’est imposé, notamment du fait de son originalité et de leur excellente forme ce soir là. Quoi qu''il en soi