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25
2002décembre
Le staff d'Emergenza sous les feux de la rampe 1:
La présentation d'un manager un peu particulier
L'homme d'Emergenza à Londres s'appelle John, ou peut-être Mickey, ou encore Antonio. Nous ne sommes surs que de son nom, Robinson, cependant, pas même moi qui suit en charge de ce reportage, je ne saurais son nom complet. Ma seule certitude c'est qu'il fait tourner Emergenza outre Manche.
"Au jour d'aujourd'hui, 120 groupes se sont inscrits à Emergenza" dit-il, "même si je sais qu'après les rendez-vous au moins dix pour cent des groupes renonceront à participer." Organiser Emergenza dans la patrie du rock ne doit pas être facile. "La scène musicale anglaise est pleine de tremplin et concours. Pour nous la vraie difficulté est le démarrage, vaincre la méfiance des groupes vis à vis de tous ces concours où on promet plus que l'on agit. La plupart du temps, dès le premier rendez-vous cette idée s'évapore.
Robinson insiste sur la qualité des groupe anglais: "beaucoup font ce qu'ils appellent retro rock, mais au delà de ce choix traditionnel, la plupart ont un excellent niveau".
Si Antonio ne faisait pas le local Manager pour Emergenza, il pourrait aisément travailler au MI 5, comme collègue de James Bond
Explications…
Origines: Jamaïquaines.
Etudes: c'est un ancien élève d'une des écoles privées les plus chères et les plus exclusives de Florence, comme le premier ministre italien.
Physique: Jalousé
Fréquentations: surtout féminines.
Moyen de déplacement: une décapotable noire, pas une Aston Martin mais presque.
Langues: anglais (of course) et italien avec un fort accent de la Toscane, mais nous oublions sans doute quelque autre langage.
Robinson précise qu'Emergenza n'est pas seulement présent à Londres, mais aussi à Leeds, Birmingham et à Brighton, Southampton, Portsmouth dans le sud du pays, Cardiff au pays de Galles et enfin Edimbourg et Glasgow en Ecosse". Pour couvrir ces territoires Glenn Close l'aidera dans sa tâche.
Entrer en contact avec Robinson en dehors d'Emergenza est plutôt facile: il suffit de faire le tour des boîtes à la modes de la Swinging London et de faire attention aux jeunes mannequins, elles vous guideront à lui.
Quelqu'un comme ça est naturellement fait pour traviller pour Emergenza, aussi et surtout parce qu'il connaît mieux que tous la scènes musicales british.
Hormis la musique, l'autre passion de John/Antonio est le football. Robinson a évolué sur le pré en tant que semi professionnel, mais comme tous les citoyens d'Albion il est convaincu que le meilleur football se joue sur l'île.
S'il n'était pas aussi indépendant et un peu réticent vis à vis aux majors, ils aurait pu travailler avec succès dans le milieu des multinationales du disque. Il a préféré la voie plus indépendante d'Emergenza avec qui il collabore depuis 5 ans.
"Travailler avec Emergenza me plaît parce que cela me permet de connaître des groupes qui évoluent loin du show business, mais qui pourrait devenir grands demain", précise Robinson qui a été DJ puis avec l'avènement des télévisions musicales, VJ (DJ à la télévision pour les mécréants). "Des expériences qui me permettent d'être crédible face aux groupes lors des réunions d'Emergenza".
Où se tiennent les réunions d'Emergenza ? "Dans les magasins Sound Control. C'est aussi une garantie de crédibilité, en effet, il s'agit là de la chaîne de magasin N°1 en Angleterre. Pour nous, c'est l'ambiance idéale parce que ces magasins ont quelques chose de plus. Ils représentent un point de référence pour tous les musiciens et publient même un newsmag qui parlera prochainement de nous".