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Qu'est-il arrivé à l'esprit rebel du Rock'n Roll?

Interview avec Wayne Blanchard, responsable du marketing chez Sabian, les cymbales choisies par Emergenza.



Wayne Blanchard fait partie de l'équipe marketing de Sabian depuis 15 ans. C'est un batteur, qui aime jouer de la guitare; Il a vécu en Allemagne, Angleterre, Ecosse et , naturellement, au Canada où est installé le siège de Sabian, les Cymbales choisies par Emergenza. Sabian est venu de nulle part et s'est rapidement imposé comme la marque numéro 1 pour de nombreux batteurs talentueux jouant dans des groupes comme les Red Hot Chili Peppers, Incubus, Disturbed ou Pantera, mais aussi pour des musiciens reconnus tels Phil Collins, Jack DeJohnette, Jojo Mayer, Virgil Donati…. La compagnie s'est créée une bonne réputation et un statut de vainqueur de récompenses pour ses séries de cymbales. Des traditionnelles Hand Hammered, aux innovantes HHX, AAX ou Sonix toutes les séries se sont vues primées par des prix interprofessionnels. Sabian a récemment été classé comme la société fabriquant des cymbales la plus innovante par la revue Modern Drummer. Quel est le secret de ce succès ? "Chez Sabian nous sommes toujours à l'écoute", me dit Wayne. Vous êtes à l'écoute de quoi…? "Nous aimons particulièrement savoir ce que veulent les musiciens, et pas seulement en termes de cymbales. Ce qu'ils veulent lire dans notre revue Newsbeat? Ce qu'ils veulent demander aux batteurs et aux musiciens que nous interviewons? Et, bien sûr, de quelles cymbales ils ont besoin pour leur musique". Il est évident que Sabian veut donner aux batteurs le son dont ils ont besoin pour pouvoir donner vie à leur musique et à leur propre personnalité". C'est pour ça que nous avons créé The Zone, une partie du site de Sabian (www.sabian.com) que tu dois absolument aller voir si tu es batteur. Là, tu peux tchater avec tes collègues, t'exprimer sur du matériel divers ou trouver un nouveau membre pour ton groupe. C'est aussi là que tu peux communiquer avec Sabian. Wayne tient à souligner que "je n'aime pas parler de "produits" ou de "consommateurs". Nous sommes tous batteurs et nous voulons créer une relation particulière, imprégnée de l'aura des musiciens qui créent leur musique". C'est intéressant de savoir qu'une entreprise si grande - Sabian est présent dans 120 pays dans le monde entier - a ses quartiers dans un tout petit village rural, à l'est du Canada. Cette position géographique particulière et un peu isolée, est un des motifs pour lesquels Wayne vigilant quant à l'évolution de l'industrie musicale, grâce à divers moyens: revues, vidéo, amis qui travaillent dans ce milieu, festival pour batteurs, et, quand il peut, concerts live. " A ce jour, la musique est partout. Elle fait partie intégrante de la vie sociale". Ses goûts musicaux sont variés, ils vont des années 60 à aujourd'hui. Quel est le côté le plus intéressant de ton job? "Avoir la possibilité d'intégrer des artistes Sabian dans notre magazine Newsbeat et dans nos publicités; et aussi de faire partie de l'équipe grâce à qui Sabian est une société qui a une bonne renommée". En parlant des jeunes et de la société contemporaine en général, Wayne nous fait part de sa préoccupation, en ce qui concerne le capitalisme, surtout celui des musiciens. "A ce jour, virtuellement, tout le monde peut faire de la musique. Si tu veux en faire, tu peux. Mais la joie de faire de la musique devrait être comme une opportunité d'avoir une expérience avec le public, et pas de faire de l'argent. Je ne dis pas que la musique - en particulier le Rock - et l'argent ne peuvent pas être partenaires. C'est juste que lorsque l'on parle de Rock, on parle de rébellion, même si elle est minime ou personnelle… de changements qui, aussi petits que nous soyons, on l'espère, apporteront des améliorations. Si les musiciens sont plus intéressés par le fait d'avoir des voitures de plus en plus grandes, si c'est pour ce motif qu'ils font de la musique, ils s'éloignent de leur potentiel d'apporter des changements positifs….Et ils ne feront pas avancer les choses de cette façon là". Lorsque nous avons abordé la collaboration