Emergenza Festival 2002 est arrivé a une grande conclusion: les trois jours de musique Live qui se sont déroulés à la lisière des bois de la vallée du Tauber ont été un spectacle inoubliable, et tous les groupes présents nous ont démontrés que la musique "Up & Coming" est bien vivante. Mais au delà des compliments et des réactions positives des artistes et du "staff" (reportées dans la partie Interview), les trois jours de Rock, "peace-love-music" (et bière!) de Rothenburg nous amènent à quelques réflexions: 1) Le groupe vainqueur représente, selon tous, un grand exemple de comment le Rock peut innover sans reprendre de vieux schémas et sans perdre son esprit de départ. Ce n'est pas tous les jours qu'il nous est donné d'écouter quelque chose d'aussi extraordinaire et NOUVEAU, à la fois génial et "classique" dans le bon ses du terme. Tous ceux qui aiment répéter que "le Rock est mort", auraient pu à Rothenburg assister à sa renaissance. Nous n'exagérons rien, écoutez le concert de Munshy (disponible sur le site en MP3). Vous serez d'accord avec nous. 2) Le Rock est né en Angleterre mais "habite" aujourd'hui partout dans le monde. En écoutant les 24 groupes il nous semble impossible de leur attribuer une quelconque étiquette régionale ou nationale. ONE WORLD - ONE NATION - ONE MUSIC, n'est pas seulement un slogan, c'est plus une sorte de "fratrie culturelle" internationale de la musique live et des jeunes musiciens. Alors que le monde est quotidiennement divisé il nous a suffit d'assister à une nuit de fête pour comprendre combien les jeunes Anglais, Canadiens, Allemands, Italiens, Belges, Danois, Suisses, Autrichiens, Français etc.. ont su contribuer tous ensemble, et de façon naturelle, à la formation d'une mentalité d'union et de monde commun bien plus présente que dans certains organismes internationaux. 3) L'édition 2002 d'Emergenza a définitivement confirmé la réalité internationale et l'importance cruciale de l'évènement en Europe et au Canada. 3000 groupes dans 35 villes et 12 pays. 15.000 musiciens, 450 concerts, 2040 heures de musique live, 500.000 spectateurs et outre 200.000 Euros de prix et récompenses ne sont pas que des chiffres. En effet l'évolution fondamentale de l'événement ne se limite pas aux dimensions. Aucun autre festival au monde ne totalise le même nombre de groupes qui obtiennent un contrat avec un major, aucune autre organisation n'investit autant de temps et d'argent pour la promotion d'artistes émergents. Outre 40 Showcases gratuits dans tout l'Europe, plus de 10 compilations en distribution gratuite, 60 démos produites, 12 émissions télévisées et vidéo représentent encore une fois plus que des chiffres. La présence d'importants musiciens et de personnes du "staff" à l'occasion des finales témoigne de la valeur qui est reconnue à l'évènement : nous prenons comme exemple la final Européenne où Eric Serrano du groupe OFFSPRING ou encore Ralf Kotowski numéro un de la production de Columbia Sony n'ont été que quelques uns des prestigieux invités qui ont désiré prendre part au jury (la liste complète des invités et le détail des votes sont reportés sur le site). D'autres importantes nouveautés seront certainement présentées au cours de la saison 2002-2003 et pourtant, même si un futur développement du festival venait à manquer, Emergenza a démontré être un biais irremplaçable pour les musiciens de la nouvell génération d'acquérir l'expérience de la vie musicale, la connaissance des espaces et les potentialités professionnelles. 4) Une dernière pensée est dédiée à tous ceux qui étaient présents à Rothenburg mais aussi à tous ceux qui n'y étaient pas. Les premiers font partie des mondes de la production et de la "music industrie". Ils peuvent appartenir à une grande et dynamique multinationale ou à un efficace petit label de groupes émergents (par exemple Columbia Sony, Warner Bross, Audio globe, etc.). Ils peuvent être responsables artistiques d'agences désirant maintenir le contact ave