On joue en 3-3-4.
Julius Rut en pointe : ingénieur son, manager, beatmaker, coach et MC du
futur.
Mehdingo aka Neymar : il danse et il rappe comme ça ne se fait plus (on
vient de lui découvrir un talent d’ingé lumière en plus).
Omaly en milieu offensif : quand il part, il part pour marquer. Des fois,
il revient en défense, prend sa gratte et lance des frissons au public
quand il se met à chanter.
Ensuite on a chacun une femme qui nous prépare mentalement (et physiquement)
Et enfin, comme on compte jouer la Champion’s League, on a un bassiste, un
guitariste, un batteur avec qui on prépare un live band et bien sûr un DJ
toujours opérationnel.
2/ D'où vient votre nom de scène
Une soirée bien arrosée. Tellement arrosée qu’au départ on s’appelait La
Meeeeeeeuuuuhhth. Avec un peu plus de sérieux, ça se prononce La Meute.
Puis « Posse » (à prononcer possi, qui signifie groupe) pour les droits
d’auteur.
3/ Quelle a été votre première scène?
Julius Rut et Mehdingo ont fait leur première scène avant Omaly, mais au
même endroit. Le premier dépucelage était plutôt efficace : bon public,
même s’ils avaient des MC’s rigides devant eux (les débuts). Le deuxième
dépucelage, de la merde mais tu prends ton pied. C’était à la MJC de
Combs-La-Ville (L’Oreille Cassée). Cette fois-ci, l’acoustique était pétée,
des prestations à revoir, mais le public nous a donné beaucoup de force, et
depuis on est devenu accro à cette sensation. On peut dire que cette MJC
c’est comme la Maternité du groupe, et j’espère qu’on y rejouera pour la
naissance de chacun de nos louveteaux (s’il y en a d’autres).
4/ Quel est votre public rêvé ?
Un public souriant et qui transpire autant que nous sur scène.
On ne prend pas la vie au sérieux, on essaye de le faire ressentir en
mettant tout le monde à l’aise.
On attend de notre public qu’il s’ambiance à fond, peu importe le statut
socio-professionnel, le sexe, l’âge, tant que tu mets ton majeur en l’air
c’est bon. Par exemple, une fois, on a fait une scène à La Ferronnerie et
le public est descendu sur la scène avec nous pour danser et tout c'était
génial.
5/ Et la salle de vos rêve?
Avant c’était le Bataclan, aujourd’hui c’est l’Olympia, L’Elysée Montmartre
quand il rouvrira ou un Bercy ras-la-gueule (mais qu’une fois).
6/ Question inévitable, quelles sont vos influences ?
On a tout genre d’influence dans le groupe. Hip-hop (essentiellement des
90’s), R’n’B, dance-hall, zouk, soul, funk.
7-portrait chinois:
Si votre groupe était...
-Une chanson : Touch It (Remix) – Busta Rhymes
-Un lieu : La voiture de Julius Rut
-Un loisir : Le cunnilingus
-Une boisson : du Rhum
-Un Animal : tu connais déjà la réponse : le Tapir
-Une devise : « C’est pas la taille qui compte, c’est le goût »
-La femme idéale : les nôtres (ou alors Lisa Ann ou Rosa Acosta)
-L’homme idéal : Johnny Bravo
-Un aliment : Ah dur ont vit pour manger ! Mais on va dire le saucisson sec
qu’on dégomme à chaque session stud
-Un moyen de transport : le 402 : Je pense que le Bus Tice représente bien
l’environnement dans lequel on a tous les trois grandit.
8/ Une anecdote sur votre groupe?
Notre groupe à lui tout seul est une anecdote :
Mehdingo n’a jamais stressé une seule fois de sa vie, Julius Rut est au
bord de la dépression avant de monter sur scène, Omaly est jamais monté sur
scène sans bafouiller sur un son.
Le groupe devient pétomane en Off.
9/ Dans quel état d’esprit êtes vous à l'approche de la finale?
On y va en étant nous-même, sans pression avec du love à donner.
10/ Des projets pour la suite ?
Entre deux scènes, on va avoir pas mal de sons à peaufiner et à clipper
pour notre projet. Il y a des projets solos qui se dessinent mais on peut
pas en dire plus.
11/ L'aventure Emergenza en un mot ?
Bandant
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