Il y a deux ans à peine, Mina Tindle nous avait séduits avec "Taranta" un premier opus réalisé sous le regard protecteur de JP Nataf, ex-chanteur des Innocents, dans des atmosphères rappelant celles de Chan Marshall (alias Cat Power). Délaissant l’intimité, celle-ci s’avance désormais vers la lumière et matine ses mélodies de sonorités électroniques. La jeune femme évoque l’amour, l’attente, le deuil, comme autant d’espace pour laisser les couleurs s’épanouir, tout en gardant un côté sensuel, charnel. Une liberté de ton qu’elle a appris à assumer avec la scène. Ecrit et enregistré en peu de temps, ses "Parades" gagnent en spontanéité… en sincérité et en richesse. Se détachant des structures traditionnelles de la chanson pop, elle laisse le français prendre une part plus importante mais s’aventure sur des terres où résonnent encore les mélopées et autres spectres vocaux de Camille, Emilie Simon, Christine & The Queens voire ceux de Claire Diterzi (« Pas les saisons »). Ballades tout en contrastes, cherchant dans la voix des autres le reflet de l’âme, la sincérité, Mina Tindle affirme sa force, son caractère.

Matthieu B. Michon

Prochains concerts :

15/11 Sannois (EMB)

18/11 Bruxelles (Botanique – Rotonde)

24/11 Paris (La Gaîté Lyrique)

03/12 Bordeaux (Rock School Barbey)

04/12 Saint-Jean de Vedas (Victoire 2)

05/12 Toulouse (Connexion Café)

06/12 Lignières (Les Bains Douches)

10/12 Lens (Le Colisée)

13/12 Saint-Priest (Centre Culturel Theo Argence)

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