Originaire de la banlieue de Chicago, les américains de The Orwells dévoilent un deuxième album très marqué par les années 1990, qui laisse pourtant la porte ouverte à d’autres influences. D’un côté, on sent clairement le fantôme de Kurt Cobain planer, dans les sonorités de riffs, les aspirations bien noise comme sur « Gotta Get Down » dont les guitares et le chant sonne aussi très Pixies. Pour autant, on pense aussi aux Strokes des débuts, dans l’écriture de morceaux plus pop (« Southern Comfort », etc.). Plus policé que Paws dont nous vous parlions, il y a quelques jours (lire la chronique), il n’en demeure pas moins qu’on accroche aux morceaux de ce quintet. Son chanteur, Mario Cuomo a un petit côté théâtral dans l’interprétation des titres, un peu rebelle entre le refus de mourir pour la patrie (« Who Needs You ») et des envies meurtrières (« Norman », « Blood Bubbles »)… et un hymne « Always n Forever », ou comme si tout était déjà écrit !
Matthieu B. Michon
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The Orwells "Disgraceland" (Canvasback/Atlantic) – Sortie le 2 juin 2014