Si The Notwist avait sorti trois albums avant, ce n’est qu’avec "Shrink", en 1998, que le groupe allemand a pris une nouvelle dimension, quittant le punk hardcore pour un savant équilibre entre indierock et electronica, teinté d’influences jazz, devenant alors une référence pour de nombreux groupes. Pour leur huitième long format, les bavarois semblent s’être un peu plus axés sur l’électronique, expérimentant plus qu’à l’accoutumé sur les sonorités si caractéristiques des machines de Martin Gretschmann (Console). Les chansons ressortent sans doute alors davantage comme le très poppy « Kong », qui rappelle certains tubes de Nada Surf et Weezer, ou la délicate parenthèse de « Casino », où la voix de Markus Acher peut alors revêtir son timbre le plus sensible. Moins évident que les précédents albums, pour ne pas dire parfois assez déroutant, il n’en demeure pas moins que The Notwist restent un groupe capable de sortir les plus délicieuses et mélancoliques mélodies qui soient – « Steppin’ In », « Run Run Run » ou l’instrumental « Lineri »… – et rien que pour cela, on en redemande !
Matthieu B. Michon
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Prochaines dates
11.03 – Lyon (Épicerie Moderne)
12.03 – Nantes (Stereolux)
13.03 – Paris (La Maroquinerie)
14.03 – Tourcoing (Le Grand Mix)
The Notwist "Close to the Glass" (City Slang) – Sortie le 24 février 2014