Un nom qui sonne comme un titre emblématique de Björk dont l’influence sonne encore sans aucun doute dans les cris de « The Dark Side of the Moon », une approche qui n’est pas sans rappeler Goldfrapp, autre grande dame des expérimentations, des croisements et des mutations, et vous l’aurez compris Pagan Poetry aime explorer des mondes jusque là insoupçonnés. Nathalie Réaux (cœur de ce projet) s’était d’ailleurs déjà laissée entraîner par d’autres grands voyageurs : Claire Diterzi, Syd Matters, Nosfell… Le résultat : une pop matinée d’électronique qui tire pourtant ses fondements dans la tradition minimaliste de compositeurs contemporains comme Philip Glass ou Steve Reich. L’influence aussi de la musique de film qui donne aux chansons une toute autre dimension… de la profondeur, et bien entendu une richesse d’orchestration. Une promenade radieuse au pays des sens.
Matthieu B. Michon
Pagan Poetry "Unseen" (Elap/Idol) – Sortie 4 novembre 2013