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Que faut il faire, pour vendre et distribuer VOTRE putain de musique

La nouvelle intervention attendue du provocateur Musycuff, à propos des sociétés d’auteurs, de la distribution et des maisons de disques.



Je ne parle pas d’un foutu concert, d’une putain de tournée ou d’un festival. Je parle juste de comment faire pourvendre votre putain de musique. Et j’en parle d’un point de vue technique et pas artistique. Si vos compos sont pourries, aucune connaissance théorique ne va les  changer magiquement en quelque chose d’intéressant. Connaître chaque putain de secret pour distribuer et vendre vos chansons ne vous servira que si vous avez de la grande musique à vendre.

Si vous avez des doutes, ne perdez ni votre temps, ni celui des autres. Enfermez vous dans un studio et recommencez à travailler. Remontrez votre minois quand tous vos doutes seront envolés.

 

Les 2 conneries que l’on vous inculque depuis des années.

La SACEM.

Vous n’avez pas de label, jouez peu en live, ne passez pas en radio, alors la SACEM ne vous sert strictement à rien. Par contre elle vous créé des dommages plus important qu’une canette de coca versée dans une table de mixage. On vous dit qu’elle « protège vos œuvres », mais un putain de recommandé qui prouve l’antériorité de la création ou une série de sites spécialisés du copyright (http://copyrightfrance.com/hypertext/volume1.htm*)

Vous PROTEGE aussi bien et gratuitement.

On vous dit « qu’elle récolte l’argent pour vous » mais en réalité elle en garde un bon cinquième pour leur gestion discutable, sans parler de l’impossibilité une fois inscrit de disposer comme on le veut de ses titres pour une synchro, une compilation ou autre concert caritatif. Un genre de vol légalisé. Plus aucun contrôle sur votre musique.

Donc leçon numéro un, si vous ne passez pas 15 fois par jour sur NRJ, ne vous inscrivez pasne déposez pas vos morceaux, vous la prendriez profond, et à moins que la sensation ne vous plaise, restez loin de tout ça.

 

DISTRIBUTEURS PHYSIQUES

Ils sont morts. Ils vous disent qu’ils sont là pour vous mais en réalité ce sont des zombies. Il n’y a plus de budget et Ils ne peuvent plus rien pour vous, quand ils mettent 500 disques en bac c’est déjà énorme. Vu que le gâteau est de plus en plus petit, plutôt prendre un coup de pied dans les burnes que de partager pour vendre.

 

 

 

Les 3 putains de choses toutes simples que vous devez faire maintenant.

 

Société d’auteurs.

Prenez en une qui ne soit pas un vol à la con. Sabam, PPL ou même la PRSToutes ces organisations vous permettent de choisir ce qu’elles doivent gérer et ce que vous voulez gérer vous. Ca, c’est la putain de clé.

Les droits liés à la distribution digitale, gardez les pour vous. Vous n’avez besoin de personne pour ça. Tous les putains de droits liés aux synchros pour des films, des pubs, de jeux vidéos, gardez les pour vous. Faites leur gérer tout le reste, passages radio, télés, droits de reproduction mécanique.

 

Distribution

Il ne vous faudra que 10 putains de minutes et quelques dizaines de malheureux euro (ou dollars). Vous n’avez que l’embarras du choix. Celui des géants français Zimbalam ou Suisses imusiciandigital (tout deux très régulier dans la régularité et la gestion des paiements), le très user friendly tunecore (même un adepte des anges de la téléréalité serait capable de comprendre comment ça marche). Il suffit de choisir. Il y a des dizaines d’offres et de possibilités. Vos putains de morceaux seront sur tous les magasins en ligne du monde en quelques semaines et vous garderez presque l’intégralité des gains.

 

Agence de placement et de synchro

Vous pouvez vous promouvoir comme vous voulez. Outre la vente en ligne sur Itunes et consorts ou le streaming, il existe d’autres débouchés excellents pour la visibilité et potentiellement plus rémunérateurs. Les synchro pour les films, pub, jeux vidéos et autres séries.

 

Eux n’ont rien à foutre des droits d’auteurs. Comprenez le. Ils veulent utiliser votre musique UNE FOIS, pour un usage UNIQUE et SPECIFIQUE. Ils payent cash en une fois et ne vous doivent plus rien. Chacun sa part et adios. Il y a des dizaines d’agences qui travaillent pour ça. Vous avez de la musique qui déchire ? Alors contactez mysonggram,levymusic.tv ou versusmedia ou n’importe laquelle des boites qui s’occupent de ça.

 

Si vous n’avez pas un foutu contrat qui vous empêche de traiter en direct et si vous n’avez pas fait la connerie de vous inscrire à la SACEM vous pourrez vendre votre musique pour un usage unique contre une somme d’argent sonnant et trébuchant.

 

Les choses à ne pas faire.

Si votre enregistrement est pourri, qu’il a des défauts, ne le proposez pas. Personne n’a l’envie ni le temps d’écouter la même rengaine, « c’est la version démo, il manque juste une guitare et les voix et il faut remixer mais ça donne déjà une idée... ». Si vous n’êtes pas prêts, ne cassez pas les burnes. Quand vous présentez quelque chose, ce que vous faites écouter c’est ce que vous êtes. Si vous n’avez rien de mieux, passez votre tour pour le moment. Ce que vous voulez vendre, c’est votre musique, pas vos alibis !

 

Musycuff® 2013