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CITIES'LULLABIES – Quand la ville dort… [interview]

Découvrez aujourd’hui les parisiens de Cities Lullabies, groupe parisien de trip-hop, prochainement en quarts de finale d’Emergenza 2013



Récemment qualifiés pour les quarts de finale de l’édition 2013 d’Emergenza à Paris, les franciliens de Cities’Lullabies et leur trip-hop se dévoilent le temps d’une interview.

 

Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous nous présenter Cities’Lullabies en quelques mots ?

Vincent Daenen (machines) : Cities Lullabies, c'est au départ un duo que j’ai créé avec Morgane. Poète (ndr : belge), j’étais fan de trip-hop et de musique indé.

Morgane Boucher (chant) : J’avais des influences totalement différentes, ça allait de la pop américaine de mes parents à la variété française et chansons à textes. Vincent crée les rythmes, les sons aussi qu'il triture à volonté. Il fait l’ambiance des morceaux.

Vincent Daenen (machines) : Morgane crée les mélodies, les harmonies. On écrit les textes ensemble. Et puis sur scène on est accompagnés par Germain Fontenaille (batterie) et Jean-Baptiste Deucher (guitare).

 

Votre premier single est sorti à la fin janvier. Pouvez-vous également nous en parler ?

C’est un deux titres : "Prayer/Something" qui a été enregistré l’année passée, comme le reste de l’album, par Jean-Baptiste Deucher au studio Microbe (Saint-Cloud) et à Midilive (mythique studio Vogue). Il a su amener nos morceaux là où nous rêvions de les entendre, en travaillant dans la précision et l'amour de la perfection. Tout ça sans aucune concession. Il est tout naturellement devenu le troisième homme de Cities'Lullabies et notre guitariste sur scène. Ensuite l'album a été masterisé chez CLIMAX Mastering par Rémi Salvador. 

Morgane : Prayer est l'un des morceaux préférés de la majorité de ceux qui nous écoutent, c'est pourquoi nous l'avons choisi comme premier titre. Malheureusement nous manquons cruellement de visibilité, c'est pourquoi notre sortie sur les plates-formes numériques reste très confidentielle. Malgré tout, ce morceau sur YouTube fait l'objet de 5.000 écoutes en un mois. Nous avons beaucoup de fan en Grèce apparemment ! (rires)

 

Avec cet album, on doit donc s’attendre rapidement à une suite !

L’album n'attend qu'une chose c'est de pouvoir sortir, physiquement. Mais nous attendons de trouver la personne qui nous aidera à le commercialiser et à en parler. Nous pensons malgré tout sortir un deuxième single sur le net d'ici un ou deux mois et pourquoi pas l'associer à une sortie digitale, limitée, pour le concert du 29 mars à la Flèche d'Or.

 

Le trip-hop est clairement associé au Bristol des années 1990. Même un groupe comme Portishead en est aujourd’hui très loin. Pour vous, malgré tout, cela reste un genre qui peut encore envoûter et séduire ?

Vincent : Pour nous, le trip-hop n'est pas seulement associé au Bristol des années 90. DJ Shadow, l'un des précurseurs, est américain, et DJ Cam est français. C'est un genre musical qui ne cesse de se transformer. Il a tant d'influences, jazz, hip-hop, électronique qu'il évolue en permanence. Le trip-hop que fait Portishead dans l'album "Third" est effectivement différent de celui de "Dummy", mais n'en demeure pas moins un trip-hop mélancolique et mélodieux. Tout comme Massive Attack qui fait évoluer son style en gardant son ADN. Nous même, nous nous inscrivons dans le trip-hop car il signifie pour nous la mélancolie, les atmosphères sombres et nébuleuses, les beats lents, les voix incarnées, les ambiances cinématographiques. On pourrait être classés dans indé, tout ça n'est qu'une question d'appellation pour ceux qui ont besoin de repères. C'est évidemment un genre actuel, plutôt universel, qui peut envoûter le plus grand nombre sans être ‘commercial’ au sens propre du terme. Il n'est pas destiné aux nostalgiques des années 90, mais à un public éclectique, de tout âge. Ça se vérifie dans le public qui vient nous voir. 

 

Pourquoi vous êtes-vous inscrit à cette nouvelle édition d’Emergenza ? Qu’attendez-vous de cette expérience ?

Morgane : Nous avons décidé de participer à Emergenza afin de jouer en live devant un public plus large, et de faire des rencontres professionnelles qui pourront nous aider à aller plus loin.

Vincent : On espère fortement qu'un tourneur voudra nous ajouter à son catalogue et qu'il viendra accompagné de son meilleur ami qui travaille dans un super label (rires).

Morgane :  Nous voulons jouer, jouer, jouer et pas seulement en France.

 

Quand pouvons-nous donc vous retrouver sur scène ?

Le 29 mars à la Flèche d'Or à 22h00.

 

Quelque chose à rajouter ?

Vincent : Nous sommes vraiment ravis de l'organisation d'Emergenza, du professionnalisme des intervenants, du son que nous avons eu au précédent concert et de l'aide qu'on nous apporte.

 

Propos recueillis par Matthieu B. Michon

 

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