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BUDDIES - Copains comme cochons ! [interview]

Lauréat 2012 d'Emergenza France, nous voulions en savoir un peu plus sur les Buddies. C'est désormais chose faite !



Lauréat fin juin au Bataclan d’une des deux finales d’Emergenza France, Buddies n’a pas non plus démérité lors de la finale en Allemagne. Basé à Caen, ces quatre potes tentent de crier l’amitié sur fond pop rock. Ils sortaient en mai dernier un premier EP, "Vice Versa". Nous voulions en savoir un peu plus et vous faire ainsi découvrir leur univers : rencontre avec les Buddies !

 

Vous existez depuis moins deux ans pourtant l’aventure Buddies semble aller très vite. Pouvez-vous revenir un peu pour nous sur votre rencontre ?

Nathan (batterie) : En fait, à la base Francis (basse), Rudy (chant/guitare) et moi on jouait déjà dans un groupe avant depuis quatre ou cinq ans. On s'était rencontrés au collège et on avait envie de faire de la musique ensemble, juste pour délirer. C'est souvent comme ça que ça se passe en général. Mais c'était une musique bien différente de ce qu'on fait maintenant, c'était plus "hard", du rock garage. Puis Rudy à rencontrer Sisli (guitare) en dernière année de lycée, on a fondé le groupe Buddies et on a voulu changer de style musical.

 

Vraiment potes à la base donc. Le fait d’avoir un groupe cimente un peu plus votre amitié ?

Bien sur oui, et comme partout il y a eu des hauts et des bas, après tout je dirais qu'avoir un groupe c'est un peu comme être en couple ! On se connait bien maintenant, on sort souvent ensemble mais on reste quand même sérieux quand il s'agit du groupe et quand on veut composer de nouveaux morceaux.

J’ai lu que vous revendiquiez Noir Désir dans vos influences, une certaine culture du rock français. Alors pourquoi avoir opter pour l’anglais ?

Oula, ça remonte à loin ça ! Disons que Noir Désir c'était avant, au tout début du groupe. En fait on a essayé d'écrire des textes en français mais on a très vite changé de cap. On écoute surtout des groupes anglais et américains de toute façon, très peu de français. Puis on s'est dit qu'au niveau internationale c'est toujours mieux de chanter en anglais.

 

L’enregistrement de  "Vice Versa" marque une nouvelle étape dans votre histoire ?

Effectivement oui, c'est même un pas très important pour nous. C'était la première fois qu'on enregistrait dans un vrai studio pro donc c'était tout nouveau pour le groupe. Ça nous a permis de vraiment se concentrer sur ce que chacun faisait, sur notre façon de jouer et même sur scène on ressent tout ça, depuis le studio. Mise à part cet aspect là, notre EP est un bon moyen pour faire notre pub et pour prospecter à gauche à droite, ça fait tout de suite plus professionnel. On commence déjà à réfléchir à faire un album mais je n'en dirai pas plus, il n'y aura rien avant 2013.

 

Pourquoi avez-eu envie de vous inscrire au tremplin Emergenza ?

Comme beaucoup de groupes on est toujours à la recherche de concerts et on s'est dit qu'on aurait peut-être notre chance de passer la première étape. Ce qui a été un coup de bol au final car on avait pas vraiment ramené beaucoup de personnes lors de la première soirée au El Camino à Caen. On ne connaissait même pas la moitié des gens ayant voté pour nous. Et maintenant voilà où on en est arrivé, c'est quand même dingue !

Une finale remportée au Bataclan (Paris) puis en Allemagne, comment avez-vous vécu finalement cette expérience Emergenza ?

On va dire que l’expérience Emergenza nous a forcé à travailler, à se concentrer sur nos compositions (on a d'ailleurs réalisé notre EP pendant ce temps là) et ça a vraiment donné un coup de boost au groupe je pense. Au fur et à mesure de nos victoires, on voulait toujours trouver un nouveau morceau pour la prochaine étape parce qu'on aimait ça, c'était notre façons de remercier ceux qui étaient venus pour nous et comme ça on pouvait montrer qu'on pouvait faire toujours mieux. Je ne sais pas si on aurait autant travaillé si on avait pas eu Emergenza.
 

C’est donc quelque chose que vous recommandez ?

Bien sur oui, ça nous a permis de rencontrer plein de monde, en plus on a gardé contact avec des groupes avec qui on a joué lors des soirées Emergenza. On espère d'ailleurs partager des scènes ensembles. De même que l'ensemble du staff est super, on s'entend bien avec tout le monde, à Taubertal pendant la finale internationale, on s'est vraiment amusé avec eux.

 

Un dernier mot ?

Merci à ceux qui nous soutiennent ! ;-)

 

Propos recueillis par Matthieu B. Michon


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