LEET
… Et c’est parti ! C’est au groupe de Hambourg de se jeter à l’eau en premier. Un groupe solide pour démarrer aujourd’hui à Taubertal 2009, lorsqu’on sait à quel point il est difficile d’être le premier. Une musique sombre, propulsée par une basse explosive : LEET est un groupe de metal ‘crossover’ qui se démène sur scène, emmené par un chanteur énergique. Ils parvinrent à attirer le public près de la scène, ce qui n’était pas une mince affaire. LEET vaut le coup d’oeil… bienvenue à Taubertal !
YEAR OF THE DOG
Le soleil est bien présent, le temps est idéal… Mais parlons plutôt de YEAR OF THE DOG : voilà un groupe qui n’a pas froid aux yeux. La preuve : le chanteur n’hésite pas à monter dans les aigus, et cela avec une belle aisance, le tout renforcé par des chœurs puissants. La section rythmique est bien en place, et les guitaristes sont plutôt du genre virtuoses. Résultat : leurs chansons font mouche. Leur mélange de sonorités pop avec des guitares rock vient du cœur. Bienvenue sur notre scène ensoleillée.
THE VLEGELS
Les hollandais sont probablement parmi les plus jeunes de cette finale. Ils ont 17 ans en moyenne et ça dépote ! Ce groupe composé de 3 filles et 2 garçons est vraiment un régal à voir jouer. THE VLEGELS séduit par la grâce espiègle de sa chanteuse et les musiciens ont une belle présence scénique. Le jeune batteur, haut comme 3 pommes (il a 15 ans!!), met tout le monde d’accord avec un jeu précis, varié et impressionnant de facilité. Une très bonne prestation, qui certes manque d’un soupçon d’expérience, mais qui laisse présager pour ces kids de Tilburg un beau futur…
THE WINTER KICKS
Ces jeunes britons mélangent avec l’attitude un rock à guitares énergiques et aux forts accents 70’s. Captivant la foule par leur prestation scènique, THE WINTER KICKS jouent simple et direct, avec une efficacité certaine. Peut-être les guitares auraient pu bénéficier d’un niveau sonore un peu plus poussé, et le groupe aurait pu transmettre un peu plus d’énergie, mais compte tenu de la chaleur et de l’atmosphère relaxante qui règne sur les lieux, la performance fut bonne dans son ensemble.
GORODSKAYA KULTURA
C’est un moment historique pour Emergenza : pour la première fois, un groupe russe participe à la finale internationale. GORODSKAYA KULTURA propose un rock aux mélodies entraînantes. Quelques problèmes techniques sont venus perturber le set à mi-parcours, mais néanmoins le groupe s’en tire avec une une honorable performance. Le chanteur donne tout et le groupe joue comme si c’était la dernière fois… une prestation énergique et sincère. Du fond du cœur, merci Moscou ! GK nous aura montré ses vraies valeurs !
YEASEEDEE
Les suivants à investir la scène furent les Italiens…ou peut-être devrions-nous parler d’un mélange de cultures. YASEEDEE fait preuve d’une grande originalité, parvenant à insérer des sonorités (et même des danses) du Moyen-Orient dans un ensemble de riffs qui vont du heavy rock au funk. Leur utilisation de percussions traditionnelles avec des éléments electro dévoila une atmosphère intéressante. Mais l’originalité ne s’arrête pas là : de superbes arrangements et une interprétation théâtrale pour une performance phénoménale !
THE EXCESS
Un groupe tout nu ? Yeah ! Bon d’accord, ils ne sont pas complètement à poil, juste à moitié. La moitié supérieure. Et les torses enduits de peinture dorée n’ont pas détourné l’attention de la performance… Les 5 bavarois distillent un rock heavy plein de mél