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Entrevue avec N'U:

énergie+transe+tribal+urbain



Comment vous êtes-vous trouvé à jouer ensemble? "Par hasard et parce que ça sentait bon l’alchimie: Gregor et moi jouions dans un festival dans deux groupes de styles complètement différents, l’un progressif, l’autre du ska, il se moque encore aujourd’hui d’une remarque que je lui ai faite et qui a marqué le début d’une relation assez forte. Dire que nous n’avons toujours pas réussi a prendre la douche ensemble depuis tout ce temps! (rires). A l’origine, N'U avait 6 musiciens : c’était bien mais cela manquait de quelque chose. C’est curieux, vous enlevez deux musiciens à un groupe, vous triplez l’énergie. Là, à quatre, avec Laurenzo et William on est heureux, humainement et musicalement". Comment décririez-vous la musique de N'U – comment voyez-vous votre participation dans l’univers du pop-rock? "Ca c’est toujours la grande question: un moment, nous appellions ça light rock heavy pop, mais on s’est rendu compte que les gens lisaient surtout le heavy alors qu’on ne voulait pas l’être… même si ça cartonne bien chez N’U. Donc, des influences évidemment mais jamais l’envie de ressembler à quelqu’un en particulier. Et pourtant, évidemment, ça doit bien ressembler à quelque chose. C’est plutôt notre public qui peut dire notre style. Si je devais dire l’essence de N'U ce serait quelque chose comme: énergie+transe+tribal+urbain et toujours avec l’accent sur rythme et mélodie. Et puis faire descendre ça de la scène dans le public". Comment et pourquoi avez-vous décidé de participer au Festival International d’Emergenza? "Grosse spontanéité féminine et heureux hasard. C’est la copine de Laurenzo qui nous a inscrit - à notre insu - la veille de la clôture des inscriptions et pour nous demander après si on était ok. William venait juste de nous rejoindre et on s’est dit: défi!(rires)" Pourquoi vous appelez-vous des ‘moines-musiciens’? "Ben, s’il y a bien une chose senti/mentale qui nous réunit en plus de la musique, c’est notre ahurissement devant la tendance des gens à faire penser les autres à leur place: un dieu quelconque, la pub, le miroir, la pulsion, un gourou, les astres etc... toujours la sacro-sainte force majeure pour remplacer son libre arbitre, sa responsabilité. Ahurissant comme ils veulent voir du vert là où c’est rouge, ou l’inverse. Dans cet esprit, il y a qu’à voir les réactions devant la pochette de notre CD ‘Sexduality’ ou devant notre clip video sur myspace. L’idée c’est de dire: "Avant de juger, t’es sûr de ce que t’as vu là? – What do you think you saw?". N’U est donc une confrérie de moines en civil (ou presque, rires) et surtout sans gourou avec une vraie devise: pense avec ta propre tête/ par toi-même..think for yourself .. denke selbst comme on dit en Allemagne. Ceci étant dit, la musique avant tout chez N'U". Que signifie pour vous l’expérience Emergenza et pensez-vous qu’Emergenza a changé quelque chose dans votre scène musicale locale? "Ne le prend surtout pas mal si je te réponds que nous ne nous attendions pas à devenir des rockstars grâce à ce Festival. Par contre, avec ce score que nous venons de faire là, nous sommes tous les sept (les 4 musiciens avec notre womanager, nos sound- & lightmen) très étonnés et contents à la fois. Ce que la "loi Emergenza" nous a fait faire, c’est avant tout de nous faire travailler – tout en nous en donnant les moyens - sur un set court et efficace: 25 minutes pour convaincre. Ce qui représente un exercice de style certain. C’est en somme un vrai booster pour notre show sur scène comme pour notre travail de communiquer le groupe N'U". Espériez-vous gagner la finale nationale sinon quoi d’autre ? Et pour ce qui est de maintenant: pensez-vous que le nombre de vos fans a grandi depuis que vous avez joué sur les scènes Emergenza? "Le fait de vendre 200 places nous-mêmes à la demie-finale, d’avoir ensuite des amis qui viennent en retard après le vote (on a donc changé d’amis grâce à Emer