Après avoir tant entendu parlé de l’explosion musicale Canadienne par les Européens, et, particulièrement, l’essor musical flagrant de Montréal, je me suis empressé de m’envoler pour le Québec, pour découvrir pour la première fois cette ville, curieux de découvrir nouveau monstre de la scène musicale. Arrivé un jeudi, j’ai la chance de pouvoir assister à un concert éliminatoire d’Emergenza au « Petit Cabaret » pendant la journée, me confrontant directement aux frontières linguistiques de l’est de Montréal où l’on parle Français. Après avoir fait tout mon possible pour me faire comprendre en français avec un vocabulaire très restreint : « je ne parle pas Français », accompagné d’une vaine tentative d’accent pour suggérer l’effort, une réponse des plus claires s’est imposée à moi: la majeure partie de la population est bilingue à Montréal, inutile de balbutier en Français, l’Anglais est l’affaire de tous. Après cette première approche plutôt gênante, j’ai commencé mon observation des groupes le soir même. Sur scène, j’ai découvert d’excellents musiciens, plein d’enthousiasme, ce qui correspondait à l’image qu’on m’avait donné de la couleur musical Québécoise. Passion, investissement et plaisir sont effectivement les ingrédients parfaits pour atteindre le succès. (Bien qu’un peu stéréotypé, ce constat est plus que positif et je ne pense pas me tromper en avançant cela). La nuit débute avec le groupe COF, dont les membres s’imposent comme de véritables professionnels de la scène, puis QUANTAJAM, vêtus comme des snowborders venant de prendre leurs instruments, il nous ont montré ce que c’est de prendre du plaisir sur scène! Puis, THE UNCIVILIZED, groupe de punks crétus tout droit sortis de la grande époque. Une chanson de 2 minutes sur la politique et l’alcool, petit coup de cœur de ma soirée. CALM BEFORE, morceaux acoustiques avec des très belles mélodies. PROVIDENCE, apprécié du public pour son ambiance chaleureuse, caractéristique de l’esprit Québécois. 22h30, le groupe PISENER qui a pour ainsi dire, cassé la baraque. Ce sont les gars le plus cool que tu puisses rencontrer et, ce qui ne gâche rien, de pires bêtes de scène. Je ne pouvais pas rêver mieux ! Et pour clore la soirée, ONE STEP FORWARD, et son rock si décapant qu’on ne peut pas en rester là… Arrive le vendredi, et déjà je m’étais habitué à entendre parler français autour de moi.Le groupe RAPE nous mets tout de suite dans l’ambiance avec un set qui met Marylin Manson au rang d’un escadron de scoots en campagne…une performance brillante et pleine d’énergie. Puis vînt le groupe SHALLOW EYES, certainement le plus terrible du week-end avec son bassiste « hors concours » et un duo basse clavier à la structure infaillible…Absolument incroyable. À partir de là, la soirée ne pouvait qu’être terrible ! DELICIOS LITTLE BOYS, le groupe punk de la soirée (comme le veut apparemment la coutume là-bas !) est loin de nous décevoir lui aussi…on ne pouvait vraiment pas souhaiter mieux comme soirée. Le « groupe » VECTUER K, quant à lui, s’articule essentiellement autour de son fantastique chanteur -compos en Français accompagnées de différents musiciens selon les prestations-. Celui-ci a un truc pour enflammer le public féminin assez incroyable…Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ??? Merci. NOTHING AT ALL, MAURICE POLLACK (un chanteur/ compositeur francophone au déhanchement original) et ART OF LIFE ont clos cette superbe soirée pleine de talents et de surprises. Il fallait être là pour véritablement apprécier ce que nous offre cette partie du festival Emergenza. Place au samedi soir. Montréal nous réserve sa plus belle nuit de rock and roll. SIDHARTA entame la soirée avec un style bien grunge à la Nirvana qui nous plonge dans cette bonne vieille période de la fin des années 90. MANDRAKE s’impose avec la puissante voix de son chanteur et des musiciens plus qu’à la hauteur. Puis vient ELFICUS, groupe le plus organisé de la semaine avec une quantité impressionnante de mercha