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    TOXSICK FIRE [Interview Découverte]

    Interview de ToXSick Fire en préparation de leur concert du vendredi 15 mars au VK, Bruxelles.



    Ces quatre musiciens viennent tous d'univers différents. ToXSick Fire les réunit pour donner au public, un son et une identité uniques.


    1. Quand et comment est né votre groupe ?
    ToXSick Fire est né il y a trois ans de la rencontre à la suite d'une annonce murale dans un magasin de musique entre Manu et Michel, les deux guitaristes du groupe, qui souhaitaient à l'époque se lancer dans un projet musical assez musclé qui leur permettrait de fusionner leurs influences metal et new wave en un concept original capable de réconcilier de manière convaincante ces deux courants apparemment contradictoires.

    Après bien des déboires, remises en question et coups de blues divers liés à la recherche longtemps infructueuse d'un batteur, d'un bassiste et d'un chanteur suffisamment motivés et inspirés par le projet, le groupe semble avoir aujourd'hui trouvé sa vitesse de croisière avec une solide section rythmique constituée de son cadet, Benoît, aux tambours et cymbales et de Christian à la basse six cordes.

    Si Michel a finalement pris le chant à son compte et décidé d'agresser verbalement les micros, il continue néanmoins à gratter furieusement sa guitare lorsqu'il laisse un peu de répit aux premiers. Manu, enfin, assure désormais également la rythmique pendant les parties vocales, mais il continue d'affectionner tout particulièrement le solo, où il peut donner libre cours à sa maîtrise de la technique guitaristique.

    2. D’où vient votre nom de groupe ?
    C'est Michel qui a lancé l'idée d'appeler le groupe ToXSick Fire, parce que ce nom lui semblait en effet parfaitement refléter l'ambiance de la musique composée par le groupe ainsi que la teneur des textes en anglais qu'elle véhicule.

    ToXSick Fire, c'est en fait un jeu de mots fondé non seulement sur l'association de « toxic fire » (feu toxique) et « sick fire » (feu malsain), d'où la faute intentionnelle due à l'assemblage des deux adjectifs, mais aussi sur « talk sick, fire ! », que l'on pourrait rendre par « tenir des propos qui mettent mal à l'aise ou dérangent et les transmettre avec passion et violence ». En outre, les majuscules XS, dont la lecture phonétique serait « excess », sont deux lettres qui, mises en évidence, renforcent la vocation délibérément outrancière du propos. Enfin, tous les morceaux de ToXSick Fire contiennent des références au feu, qu'il s'agisse de ces feux intérieurs qui nous animent, tels l'amour, la haine ou la colère, ou encore de feu tristement réel, comme celui des des lance-flammes, du napalm, des bombes et des armes à feu, les flammes funèbres de la crémation. Ou encore le feu imaginé par la lâcheté des hommes, comme celui de l'enfer et les flammes de la damnation.

    ToXSick Fire parle peu d'amour, ou alors uniquement dans ses aspects contrariés, et encore moins de joyeuses émotions mièvres et sirupeuses. ToXSick Fire parle sombrement de colère face à la corruption et dénonce les abus de pouvoir quels qu'ils soient, mais aussi la guerre, l'oppression, l'obscurantisme de la croyance, l'hypocrisie, ainsi que toutes les formes d'atteinte à la liberté individuelle. ToXSick Fire parle des travers de l'homme, de l'horreur de sa condition, de ses côtés méprisables, mais aussi de son courage face à cette condition absurde. Le propos indigné est toujours virulent, incisif, cru, direct, sans concession aux bienséances, et sans tabou d'aucune sorte. La démarche électrochoc est cathartique, libératrice, voire thérapeutique, l'exutoire de plaies, déceptions et révoltes en tous genres suppurées au fil des ans par les comportements humains et la société à l'aube du 21e siècle.

    3. Quels sont vos projets pour les 6 prochains mois ?
    Les projets du groupe pour les 6 prochains mois sont :
      • faire autant de concerts que possible en Belgique, et surtout à Bruxelles, pour faire connaître notre musique et en découdre avec le public
      • enregistrer des démos de qualité en studio, ainsi qu'un CD commercialisable (nous avons actuellement une vingtaine de compositions à notre actif)
      • participer à des festivals ce printemps à la fois en Belgique et dans le nord de la France en vue de nous faire connaître et de nous constituer ainsi notre propre public de fans
      • travailler sur de nouveaux morceaux toujours à l'état d'ébauches et en finaliser une version qui réponde aux attentes des 4 membres
      • prévoir suffisamment de morceaux à jouer en live pour pouvoir proposer différentes playlists et faire varier ainsi nos prestations

    4. Avez-vous des rituels avant de monter sur scène ou un objet fétiche qui vous suit partout ?
    L'objet fétiche qui nous suit partout dans nos concerts est un élégant tronc dénudé de mannequin de vitrine féminin coiffé d'un horrible masque à gaz rouillé style vintage : la fragile chair humaine greffée du métal froid de la guerre et confrontée aux émanations délétères de notre monde corrompu et décadent. Effet saisissant garanti !

    5. Si vous étiez un album de musique, quel serait-il ?
    Aucun album existant ne nous inspire en particulier, sauf, peut-être, celui, s'il existe, dont la pochette représenterait « Le Cri », d'Edvard Munch, écho pictural frappant de l'angoisse existentielle que véhiculent la plupart de nos textes

    6. Trois mots qui caractérisent votre musique.
    Trois mots qui caractérisent notre musique : énergie, passion, colère

    7. Quelles sont vos influences ?
    a) Les grands groupes de metal des années 70, Black Sabbath surtout, mais aussi, dans une moindre mesure, Led Zeppelin et Deep Purple. Michel, à coup sûr le plus radicalement métalleux des 4, est fan des grands héritiers de cette grande époque que sont Judas Priest, Saxon, Accept, Heaven and Hell, Ozzy Osbourne, et aussi Rammstein, pour les riffs incisifs qui mettent les nerfs à vif.

    b) La new wave : Manu, métalleux un peu fleur bleue à ses heures qui s'adonne volontiers à la guitare acoustique, est un inconditionnel de The Cure, mais Michel préfère la cold wave de Joy Division et les accents gothiques de Bauhaus, Play Dead, Christian Death et The Sisters of Mercy. Michel ne rate en outre jamais un concert de Killing Joke, qu'il vénère.

    c) Le punk : Michel est fan des Sex Pistols et de PIL, son avatar ; d'aucuns affirment d'ailleurs qu'il aurait une voix semblable à celle de Johnny Rotten... ; mais il vibre aussi au son de The Damned, The Exploited, The Vibrators...

    d) Ben, notre batteur, et le cadet de la troupe, est un fan absolu de Radiohead, ce qui ajoute quelques accents plus « tendance » peut-être à notre musique. Cela dit, il imite à la perfection Steve Morris, le batteur de Joy Division et, aujourd'hui, New Order.

    8. Quel est votre processus de création artistique ?
    Processus de création : prévoir une ou deux bouteilles de vin rouge, quelques bonnes grosses bières belges bien fortes, mais aussi de la grenadine sans trop de bulles pour Ben, qui, sinon, perd ses baguettes et bat n'importe comment. Au cours de la répétition hebdomadaire qui se tient en soirée à Jemappes, près de Mons, dans l'ancien salon de coiffure de Manu reconverti en véritable musée de la guitare (Manu est un collectionneur de grattes invétéré et les murs sont littéralement tapissés de ses instruments, derrière lesquels on devine encore quelques posters de rockers chevelus), Michel (guitare/chant) ou Manu propose un riff qu'il a composé et trouve intéressant aux autres membres. Si les autres partagent cet avis, Manu et Michel développent ce riff et essaient de trouver un refrain, un break, un texte, des accents vocaux et guitaristiques pouvant y être associés. Les 4 membres définissent ensuite la structure définitive du morceau, qui est transcrite sur papier et distribuée aux membres, ainsi qu'une copie de l'ébauche enregistrée sur clé USB, pour permettre une pratique individuelle à domicile en vue de la répétition suivante.

    9. Etes-vous excité de faire le concert au VK avec Emergenza ?
    Oui, nous le sommes, car nous espérons que cette opportunité que nous offre Emergenza servira de tremplin à notre carrière musicale en tant que groupe et nous permettra de nous faire connaître en dehors de notre région d'origine (le Borinage, dans le Hainaut) et d'enregistrer en fin de compte un CD sous un label reconnu.

    10. Quels sont les détails pouvant vous différencier des autres groupes ?
    Ce qui nous différencie des autres groupes, c'est sans doute le fait que notre musique constitue la fusion d'influences très diverses (mix de metal, de new wave, le tout saupoudré d'une solide ration de hargne punk bien sentie), que certains qualifieraient peut-être comme étant irréconciliables, apportées par les 4 membres du groupe, qui ont en effet un passé musical très différent (Michel a été bassiste dans un groupe de post punk inspiré de Joy Division à Tulsa, en Oklahoma ; Manu a été guitariste dans plusieurs groupes, dont certains proches du grunge et d'autres dévolus aux reprises (Scorpions, Téléphone, Cranberries, Lenny Kravitz, etc.), ainsi d'ailleurs que Christian (grand fan de Deep Purple) et Ben. En outre, Manu est un vrai technicien de la guitare, qu'il a apprise de manière formelle, tandis que Michel, lui, aborde la guitare depuis l'adolescence à l'oreille uniquement, et de manière totalement instinctive, intuitive et émotionnelle, sans s'encombrer de règles, qui, selon lui, paralysent la créativité.
    Manu est un adepte des pédales de distorsion. Il maltraite d'ailleurs du pied un pédalier impressionnant qui fait penser à une centrale électrique, tandis que Michel se contente plus modestement de jouer sur un ampli à modélisation nécessitant peu de réglages mais néanmoins tonitruant. Manu produit des accords complets ; Michel, lui, ne joue que sur deux, parfois trois cordes à la fois, jamais plus, ce qui, au niveau rythmique, permet de gagner en rapidité. Manu est très rapide de la main gauche, tandis que Michel compte surtout sur la droite pour donner le « groove ».
    La rencontre de ces deux approches, selon nous complémentaires, donne au final, nous semble-t-il, des résultats intéressants sur le plan musical. Enfin, tout se fait dans la bonne humeur puisque les guitaristes, ne voyant pas le manche de leur instrument de la même manière, se complètent sans jamais être rivaux.

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